Les limites de la médecine traditionnelle
A Madagascar, la médecine traditionnelle fait partie intégrante de la société. Selon de Code de la santé, la médecine traditionnelle est “la somme totale de toutes les connaissances et pratiques, utilisées en diagnostic, prévention et élimination des déséquilibres physique, mental et social et reposant exclusivement sur les expériences pratiques et les observations transmises de génération en génération, oralement ou par écrit, permettant de prévenir, de guérir les maladies et de l’alléger les souffrances”. Pour être reconnu comme « tradipraticien » il faut obtenir une autorisation délivrée par le ministère de la santé publique à partir des propositions du Conseil National de la Médecine Traditionnelle. Par ailleurs, au cours de l’exercice de leur fonction, les tradipraticiens n’ont pas le droit d’établir un diagnostic en utilisation des termes propres à la médecine moderne (médecine allopathique, de l’homéopathie et de l’ostéopathie). Ils n’ont également pas le droit de manipuler des produits chimiques préparés ou classés «pharmaceutiques », ni prescrire tout produit médicamenteux relevant de la compétence des pharmaciens.